Et si c’était pas le bon?

« Je suis tombé dedans quand j’étais petit ». J’ai servi de modèle à ma mère, peintre, dès l’âge de un an. J’ai reproduit la tradition familiale 20 ans plus tard avec mes propres filles. A l’école, je m’ennuyais souvent, alors je croquais mes camarades et mes profs. A la fac pareil.

Je suis devenu comédien, mais le monde de l’image continuait à me tirer par la manche, alors j’ai appris la réalisation. J’ai retrouvé le cadre. Qu’est-ce que je mets dans le cadre ? Comment je le compose ? Avec quelles couleurs ? Quelle histoire je raconte ? Tout en continuant à dessiner, à coller. Les deux activités se répondant.

J’ai découvert le pop art qui m’a fasciné. On pouvait donc détourner des objets de la vie courante, les transformer, les décaler subtilement pour en faire des œuvres d’art. On pouvait « jouer » avec la réalité, avec les références de la pop culture, communes au plus grand nombre. J’y ai trouvé un terrain de jeu propice à mes envies et errances imaginatives. Raconter des histoires encore…

L’origine du projet

 « Love etc… » est un projet qui est né sous forme d’un croquis au stylo bic, un jour, sans trop savoir pourquoi ni comment. Une idée jetée sur le papier. Une case, comme une case de bande dessinée, le dessin d’une femme sur un homme, dans un lit, et une légende dessous : « et puis ils avaient fait l’amour. Avec violence. Parce qu’ils avaient eu peur que ça s’arrête. Il lui avait dit je t’aime, je t’aime tant, je ne veux pas te perdre…jamais. » J’étais retombé sans le savoir sur l’univers des psycho-comics américains des années 60, façon « Don’t worry Darling ». Lichtenstein rôdait par là, je l’ai salué avec respect et admiration et j’ai continué ma route. Mon prof de philo en terminale nous avait dit : « l’art c’est s’inspirer et aller contre. » J’ai affiné le projet. Je voulais créer un instantané pris dans une histoire, que le  dessin et le texte se répondent. Quelque chose de cinématographique. J’ai gardé l’univers du couple, de l’amour, et la voix de la femme s’est imposée naturellement. Le ton est parfois doux amer, parfois mélancolique, parfois ironique. Je fais un pas de côté et je regarde de manière amusée et tendre ces moments de vie, dans lesquelles beaucoup d’entre nous se sont déjà retrouvés.

Thématique de l’œuvre:

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