Camouflage de la vérité ( revisite de la célèbre œuvre “La vérité” par STESI 156)

La vérité. Personnification de la vérité. Peinture de Jules Lefebvre

Jules Joseph Lefebvre est né à Tournan-en-Brie le 14 mars 1836 et mort à Paris le 24 février 1911.

C’est un peintre académique français, portraitiste et peintre de genre, professeur à l’École des beaux-arts en 1852 et à l’Académie Julian.

Entre 1855 et 1898, il expose 72 portraits dans les Salons parisiens. En 1891, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts. Il est connu principalement pour ses nus féminins, genre dans lequel il rivalise avec William Bouguereau.

Ce tableau intitulé “La Vérité” date de 1870. C’est l’un des plus connus de Lefebvre. On dit qu’il aurait été une source d’inspiration pour “La statue de la Liberté” de Bartholdi. On peut le voir au Musée d’Orsay à Paris (France). Le thème de ce tableau est peut-être un prétexte pour peindre un nu, mais la vérité est la plupart du temps représentée nue, c’est à dire dénuée de tout artifice ou faux semblant, Elle est souvent représentée dans un endroit sombre, au fond d’un puit (dont on voit la corde dans sa main gauche) car c’est là qu’on la jette ou la dissimule le plus souvent. Et si elle tend un miroir au bout de son bras, c’est pour tenter de capter le moindre rayon de lumière qui pourrait éclairer son savoir et sa vision des choses. Ce tableau n’est donc pas qu’un nu mais une allégorie symbolique de la vérité.

TABLEAU DE STYLE CLASSICISME

Puissance et raffinement, beauté et sens du détail, pureté du corps et grâce du mouvement, la peinture classique reste symbole de beauté et de grandeur de l’homme. Remontons le temps, jusqu’à l’âge d’or du roi soleil. La peinture classique recherche la perfection artistique, en représentant des sujets nobles, bien souvent inspirés de l’antiquité ou des mythologies.

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